L'éditeur de Downcodes vous propose un rapport approfondi sur la discrimination fondée sur l'âge dans le domaine de l'IA. Une dernière enquête montre que dans le secteur de l'IA, la discrimination fondée sur l'âge devient de plus en plus grave, ayant un impact particulièrement important sur les demandeurs d'emploi de plus de 45 ans. De nombreuses entreprises privilégient les candidats de moins de 35 ans lors du recrutement pour des postes liés à l'IA, même si elles admettent que les performances globales des salariés plus âgés ne sont pas inférieures. Cela se reflète non seulement dans le comportement de recrutement des services des ressources humaines, mais également dans les systèmes de recrutement basés sur l'IA, où les mécanismes de sélection algorithmiques exacerbent encore le problème.
L'enquête, qui a porté sur 2 610 travailleurs de plus de 45 ans et 1 488 employeurs, a montré que même si 90 % des responsables du recrutement aux États-Unis admettent que les travailleurs d'âge moyen et plus âgés obtiennent globalement des résultats aussi bons, voire meilleurs, que leurs collègues plus jeunes, lorsqu'il s'agit de postes liés à l'IA. , ils sont plus susceptibles de considérer les candidats de moins de 35 ans. Ce biais est également répandu parmi les employeurs européens.
Le timing de cette découverte est particulièrement sensible. Les entreprises aux États-Unis et en Europe s’attendent désormais à une baisse à deux chiffres des embauches pour les postes de niveau débutant et intermédiaire au cours de l’année prochaine, ces baisses devant avoir un impact disproportionné sur les demandeurs d’emploi d’âge moyen et plus âgés.
Pour les travailleurs âgés, la situation actuelle est déjà désastreuse. Une enquête menée aux États-Unis auprès de plus de 1 600 personnes par CWI Labs, une organisation d'emploi, a montré que 60 % des demandeurs d'emploi plus âgés estiment que l'âge est un obstacle à leur recherche d'emploi, et que seulement 21 % s'attendent à trouver un emploi dans le même délai. les six prochains mois.
Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la discrimination fondée sur l’âge existe non seulement dans la communauté RH, mais s’étend également à la technologie RH basée sur l’IA. Ces plateformes de recrutement utilisent souvent des algorithmes pour sélectionner les candidats, ce qui entraîne l'exclusion de certains groupes, notamment des professionnels plus âgés. C'est pourquoi de nombreux experts juridiques préviennent que les systèmes de recrutement par l'IA pourraient être potentiellement dangereux.
Mona Mourshed, PDG fondatrice mondiale de Generation, a déclaré : « Cette enquête souligne l'importance de continuer à lutter contre l'âgisme, mais souligne également une opportunité : dans un lieu de travail axé sur l'IA, nous devons adopter une perspective plus nuancée et tirer pleinement parti des différents âges et expériences. La valeur unique apportée par les employés à tous les niveaux.
Ce phénomène reflète non seulement le problème de biais dans l'industrie de l'IA, mais reflète également les défis profonds auxquels est confronté l'ensemble du marché du travail. Comment trouver un équilibre entre l’innovation technologique et la diversité des talents sera une question importante à laquelle le domaine des RH devra faire face à l’avenir.
Les résultats de l'enquête sont inquiétants, mais ils nous rappellent également que nous devons réagir activement à la discrimination fondée sur l'âge à l'ère de l'IA, construire un environnement d'emploi plus juste et inclusif et faire pleinement valoir les avantages des talents de différents âges afin promouvoir le développement sain de l’industrie de l’IA. Espérons qu’à l’avenir, davantage d’efforts seront faits pour résoudre ce problème et donner aux professionnels expérimentés des règles du jeu équitables.