Afin d'améliorer l'efficacité des services publics, le gouvernement britannique a lancé un chatbot à intelligence artificielle basé sur la technologie GPT-4o, visant à aider les utilisateurs en entreprise à parcourir facilement plus de 700 000 pages d'informations gouvernementales. Le robot est actuellement en phase de test et des milliers d'utilisateurs professionnels ont été invités à l'essayer, avec l'intention de le déployer plus largement l'année prochaine. L’éditeur de Downcodes vous donnera une compréhension approfondie des fonctions et des limites de ce chatbot, ainsi que des perspectives futures du gouvernement en matière d’application de la technologie de l’intelligence artificielle.
Afin d'aider les utilisateurs professionnels à utiliser efficacement le site Web complexe Gov.UK, le gouvernement britannique a récemment lancé un chatbot à intelligence artificielle basé sur la technologie GPT-4o. Le chatbot est conçu pour guider les utilisateurs à travers plus de 700 000 pages d’informations gouvernementales, mais les premiers résultats des tests montrent des performances mitigées.
Pendant la phase de test de ce service expérimental, le gouvernement prévoit d'inviter jusqu'à 15 000 utilisateurs professionnels à l'essayer, avec un déploiement plus large attendu l'année prochaine. Avant utilisation, le robot rappelle aux utilisateurs l'une de ses principales limites, le problème des "hallucinations". Le problème vient du fait que l’IA génère parfois de fausses informations et les présente avec confiance. Néanmoins, le chatbot propose également des liens permettant aux utilisateurs de vérifier les informations qu'il fournit, avec un temps de réponse d'environ 7 secondes.
Remarque sur la source de l'image : l'image est générée par l'IA et le fournisseur de services d'autorisation d'image Midjourney
Lors d'essais précédents, Paul Wilmot, président du Government Digital and Data Office, a déclaré que des améliorations étaient encore nécessaires pour réduire l'apparition d'« hallucinations », y compris les réponses des robots qui pourraient devenir confuses ou inappropriées. Lors des derniers tests, des responsables gouvernementaux ont déclaré que les hallucinations étaient causées par des erreurs dans certains liens ou par des réponses trop courtes.
Le chatbot pouvait expliquer couramment certaines réglementations, telles que les lois que les producteurs de cannabis doivent respecter, mais il ne pouvait pas donner de prédiction ou d'opinion lorsqu'on lui demandait si le cannabis était légal au Royaume-Uni. Malgré cela, le robot a pu expliquer en détail les réglementations sur les matériaux de revêtement que les immeubles de grande hauteur devaient suivre après l'incendie de la tour Grenfell, mais il a choisi de ne pas répondre face à une enquête publique sur la tragédie. Étonnamment, le robot a répondu aux questions en gallois lors d’un test, montrant ainsi sa diversité.
Cependant, le chatbot n'a pas encore été entièrement formé sur tous les documents du gouvernement britannique, de sorte que le contenu de certains discours ministériels et communiqués de presse peut manquer. Dans le même temps, les développeurs ont mis en place des « garde-fous » pour les chatbots afin de les empêcher de répondre à des questions qui pourraient déclencher des réponses illégales, ou de partager des informations financières sensibles. En collaboration avec l'agence gouvernementale de sécurité de l'IA, les développeurs renforcent également continuellement les mesures de protection pour empêcher les pirates informatiques de tenter de contrôler les chatbots.
Le ministre britannique des Sciences et de la Technologie, Peter Kyle, a déclaré que le gouvernement espérait utiliser l'IA pour améliorer la sécurité et la fiabilité des services publics et prendre l'initiative de promouvoir l'innovation. Il a souligné que de nombreuses procédures gouvernementales obsolètes et lourdes font perdre beaucoup de temps aux gens et que l'adulte britannique moyen consacre l'équivalent d'une semaine et demie de travail par an à s'occuper de questions fastidieuses dans le secteur public. En expérimentant de nouvelles technologies, les gouvernements espèrent trouver de nouveaux moyens de gagner du temps et de simplifier la vie.
Dans l'ensemble, le chatbot IA du gouvernement britannique démontre le potentiel de l'utilisation de l'intelligence artificielle pour rationaliser les services gouvernementaux, mais il souligne également la nécessité d'améliorer continuellement la précision et la sécurité de la technologie de l'IA. À l’avenir, l’amélioration continue de la technologie offrira au public une expérience de service gouvernemental plus pratique et plus efficace.